LELAPON DANS LA MARMITE : Texte / Biographie . Retour Ă  la rubrique contes LE LAPON DANS LA MARMITE Écoute ou tĂ©lĂ©chargement Commentaires Biographie ou informations Nous nous chantons tous deux le coeur content Y'a un grillon dans la maison. Y'a un grillon qui chante une chanson. Y'a un grillon sous l'Ă©dredon. Y'a un grillon qui est beau, qui est bon. Y'a un grillon qui dit que l'hiver. C'est un rayon sous un feu de bois vert. Y'a un grillon qui dit que l'amour. Bonjour
De retour sur ce site je retrouve cet objet magique qu'est le view master, et je me rends compte que mon pere possede un modele C.
Enfant, j'ai passé des heures a regarder la trentaine de disques qu'il avait reçus, notamment des voyages en Inde et un requin qui me faisait peur.
Aujourd'hui il est encore en etat de marche et je l'ai fait utilser a mes enfants: Souvenezvous la derniĂšre fois je vous ai parlĂ© du clip officiel de Quand il pĂšte il troue son slip, voici le tout nouveau clip de Sebastien Patoche. Cette fois-ci place Ă  une nouvelle chanson toujours aussi classe qui devrait bien cartonner lors des fĂȘtes de cet Ă©tĂ© : J’suis pas un chasseur mais j’lui mettrais bien une cartouche Jen'Ă©tais pas dans les plus bosseurs, mais quand j'avais une trĂšs mauvaise note, je le vivais mal. Lorsqu'elles s'accumulaient, ça frisait Ă  l'inquiĂ©tude. J'Ă©tais conditionnĂ© par le systĂšme, j'avais bien appris cette leçon-lĂ , au moins celle-lĂ . J'avais bien compris que cette note parfois arbitraire Ă©tait garante de mon avenir. J'avais bien compris qu'il m'Ă©tait impossible de m Jadore les disney que je regarde depuis toute petite. Sinon j'adore le Rn'B et le Rock. Bisou. Disney Mania: Bonjour ! Nous te souhaitons la bienvenue sur Disney Mania ! Si toi aussi tu es passionnĂ© par l'univers des Disney, n'hĂ©sites pas Ă  nous rejoindre nous serions heureux de t'accueillir =) A bientĂŽt ! Les admins: Bonjovifrance & Jasmine08 . Disney Mania: Bonjour ! Nous Toutd’abord ces textes sont narratifs : Texte 1 « l’homme passa devant lui », Texte 2 « Langlois s’avance », Texte 3 « il attendit que » « il sortit pour fumer ». Ensuite, tous ces textes racontent la mort d’un ĂȘtre : deux hommes et un loup. Texte 1 : la mort de M.V « grosse dĂ©tonation et l’homme tomba » ; Texte 2 : la mort du loup « deux coups de pistolets dans le Puismoi je suis Peter Pan je n’ai pas envie de grandir c’est un univers qui me fait du bien. RĂ©cemment je vous ai prĂ©sentĂ© un des hĂŽtels partenaires Lire la suite. J'ai testĂ© pour vous Kids Friendly Explorer le monde avec GLOBBER !!! par Sandra mis Ă  jour le 5 octobre 2020 5 octobre 2020 5 commentaires sur Explorer le monde avec GLOBBER !!! S’il y a bien une marque en qui j RegardezReplay Les touristes du 09/02/2018 : BERCEUSE PAILLARDE - "Pan pan pan, je lui mettrais bien une cartouche". Regardez en replay TV les programmes (film, sĂ©ries tv, Ă©missions, sport, ) des principales Ilaimait Ă  chanter, pourtant, lui aussi, quand il Ă©tait au coin du feu, tapant en mesure sur les bĂ»ches pour en faire monter des Ă©tincelles. Mais il chantait ceci, tout simplement : La ri ri pan pou ! Pan pou la ri rette La ri ri pan pou Pan pan la ri ra Cela faisait une certaine diffĂ©rence ! Mac-Nac n'Ă©tait cependant ni peureux ni hQd8. XVII PRINCE CRUEL AUX ORDRES DU DESTIN
 » Don Luis s’adressa de nouveau Ă  Vorski Nous sommes bien d’accord, camarade ? Tout ce que je dis est l’expression exacte de la vĂ©ritĂ©, n’est-ce pas ? » Vorski avait fermĂ© les yeux, sa tĂȘte demeurait penchĂ©e, et les veines de son front Ă©taient dĂ©mesurĂ©ment grossies. Pour couper court Ă  toute intervention de StĂ©phane, don Luis s’écria Tu parleras, mon vieux ! Hein, la douleur commence Ă  devenir sĂ©rieuse ? Le cerveau chavire ? Rappelle-toi
 un coup de sifflet
 Maman, les p’tits bateaux »  et j’interromps mon discours
 Tu ne veux pas ? Tu n’es pas encore mĂ»r ? Tant pis. Et vous, StĂ©phane, ne craignez rien pour François. Je rĂ©ponds de tout. Mais pas de pitiĂ© pour ce monstre, je vous en prie ? Ah ! non, mille fois non ! N’oublions pas qu’il a tout prĂ©parĂ© et tout combinĂ©, froidement et librement ! N’oublions pas
 Mais je m’emballe. Inutile. » Don Luis dĂ©plia la feuille du carnet oĂč Vorski avait inscrit la prophĂ©tie, et poursuivit en la tenant sous ses yeux Ce qu’il me reste Ă  dire a moins d’importance, la grande explication gĂ©nĂ©rale Ă©tant donnĂ©e. Mais il faut bien, cependant, entrer dans quelques dĂ©tails, dĂ©monter le mĂ©canisme de l’affaire imaginĂ©e et construite par Vorski, et finalement arriver au rĂŽle jouĂ© par notre sympathique vieux Druide
 Ainsi donc nous voici au mois de juin. C’est l’époque fixĂ©e pour l’exĂ©cution des trente victimes. Évidemment, elle a Ă©tĂ© fixĂ©e par le frĂšre Thomas parce que juin rime avec CaĂŻn et avec destin ; de mĂȘme que l’annĂ©e quatorze et trois s’accouple avec effrois et croix ; de mĂȘme que le frĂšre Thomas s’est arrĂȘtĂ© au nombre de trente victimes parce que c’est le nombre des Ă©cueils et des dolmens de Sarek. Mais, pour Vorski, la consigne est formelle. En juin 17, il faut trente victimes. On les aura
 On les aura, Ă  condition, cependant, que les vingt-neuf habitants de Sarek — nous verrons tout Ă  l’heure que Vorski a sous la main sa trentiĂšme victime — veuillent bien rester dans l’üle et attendre leur immolation. Or, voici que, soudain, Vorski apprend le dĂ©part d’Honorine et de Maguennoc. Honorine reviendra Ă  temps. Mais Maguennoc ? Vorski n’hĂ©site pas il lance sur ses traces Elfride et Conrad avec ordre de le tuer et d’attendre. Il hĂ©site d’autant moins qu’il suppose, d’aprĂšs certaines paroles entendues, que Maguennoc a emportĂ© avec lui la pierre prĂ©cieuse, le bijou miraculeux auquel on ne peut toucher, mais qu’on doit laisser dans son Ă©tui de plomb. C’est l’expression mĂȘme de Maguennoc. Elfride et Conrad partent donc. Dans une auberge, un matin, Elfride mĂȘle du poison Ă  la tasse de cafĂ© qu’avale Maguennoc. La prophĂ©tie n’annonce-t-elle pas qu’il y aura empoisonnement ? Maguennoc reprend sa route. Mais, au bout de quelques heures, il est pris de souffrances intolĂ©rables et meurt, presque instantanĂ©ment, sur le bord du talus. Elfride et Conrad accourent, fouillent et vident les poches. Rien. Pas de bijou. Pas de pierre prĂ©cieuse. Les espĂ©rances de Vorski ne se sont pas rĂ©alisĂ©es. Tout de mĂȘme le cadavre est lĂ . Que faire ? On le jette provisoirement dans une cabane Ă  moitiĂ© dĂ©molie, oĂč quelques mois auparavant ont dĂ©jĂ  passĂ© Vorski et ses complices. C’est lĂ  que VĂ©ronique d’Hergemont le dĂ©couvre
 et c’est lĂ  qu’elle ne le retrouve plus une heure aprĂšs, Elfride et Conrad, qui surveillent aux alentours, l’ayant fait disparaĂźtre et l’ayant cachĂ©, toujours provisoirement, dans les caves d’un petit chĂąteau abandonnĂ©. Et d’un. En passant, notons que les prĂ©dictions de Maguennoc relativement Ă  l’ordre dans lequel seront exĂ©cutĂ©es les trente victimes — Ă  commencer par lui — ne reposent sur rien. La prophĂ©tie n’en parle pas. En tout cas, Vorski agit au petit bonheur. À Sarek, il enlĂšve François et StĂ©phane Maroux, puis, autant par prĂ©caution que pour traverser l’üle sans attirer l’attention et pour pĂ©nĂ©trer plus facilement au PrieurĂ©, il endosse les vĂȘtements de StĂ©phane, tandis que Raynold revĂȘt ceux de François. La tĂąche, d’ailleurs, est facile. Il n’y a dans la maison qu’un vieillard, M. d’Hergemont, et une femme, Marie Le Goff. DĂšs qu’ils seront supprimĂ©s, on fouillera les chambres, et principalement celle de Maguennoc. Qui sait, en effet, se demande Vorski, — lequel ignore encore le rĂ©sultat de l’expĂ©dition d’Elfride, — qui sait si Maguennoc n’a pas laissĂ© au PrieurĂ© le bijou miraculeux ? PremiĂšre victime, la cuisiniĂšre Marie Le Goff, que Vorski saisit Ă  la gorge et frappe d’un coup de couteau. Mais il arrive qu’un flot de sang inonde le visage du bandit. Pris de peur, en proie Ă  l’une de ces crises de lĂąchetĂ© auxquelles il est sujet, il s’enfuit aprĂšs avoir dĂ©chaĂźnĂ© Raynold contre M. d’Hergemont. Entre l’enfant et le vieillard, la lutte est longue. Elle se poursuit Ă  travers la maison, et, par un hasard tragique, s’achĂšve sous les yeux de VĂ©ronique d’Hergemont. M. d’Hergemont est tuĂ©. Au mĂȘme moment Honorine arrive. Elle tombe. QuatriĂšme victime. Les Ă©vĂ©nements se prĂ©cipitent. Au cours de la nuit, la panique commence. Les habitants de Sarek, affolĂ©s, croyant que les prĂ©dictions de Maguennoc s’accomplissent, et que l’heure de la catastrophe qui menace leur Ăźle depuis si longtemps va sonner, dĂ©cident de partir. C’est ce qu’attendent Vorski et son fils. PostĂ©s sur le canot automobile qu’ils ont dĂ©robĂ©, ils s’élancent vers les fugitifs, et c’est la chasse abominable, le grand coup annoncĂ© par le frĂšre Thomas Il y aura naufrages, deuils et crimes. » Honorine, qui assiste au spectacle et dont le cerveau est dĂ©jĂ  fort Ă©branlĂ©, devient folle et se jette du haut de la falaise. LĂ -dessus, quelques jours d’accalmie durant lesquels VĂ©ronique d’Hergemont explore, sans ĂȘtre inquiĂ©tĂ©e, le PrieurĂ© de l’üle de Sarek. En effet, le pĂšre et le fils, aprĂšs leur chasse fructueuse, laissant seul Otto, qui passe son temps Ă  boire dans les cellules, sont partis sur le canot pour chercher Elfride et Conrad, pour ramener le cadavre de Maguennoc et le jeter Ă  l’eau en vue de Sarek, puisque Maguennoc a son domicile marquĂ© et obligatoire parmi les trente cercueils. À ce moment, c’est-Ă -dire lorsqu’il revient Ă  Sarek, Vorski en est au chiffre de vingt-quatre. StĂ©phane et François, surveillĂ©s par Otto, sont captifs. Restent quatre femmes rĂ©servĂ©es au supplice, dont les trois sƓurs Archignat, toutes trois enfermĂ©es dans leur cellier. C’est leur tour. VĂ©ronique d’Hergemont essaye bien de les dĂ©livrer trop tard. GuettĂ©es par la bande, visĂ©es par Raynold, qui est un habile tireur Ă  l’arc, les sƓurs Archignat sont atteintes par les flĂšches les flĂšches, ordre de la prophĂ©tie et tombent aux mains de l’ennemi. Le soir mĂȘme, elles sont accrochĂ©es Ă  trois chĂȘnes, non sans que Vorski les eĂ»t au prĂ©alable allĂ©gĂ©es des cinquante billets de mille qu’elles cachaient sur elles. RĂ©sultat Vingt-neuf victimes. Qui sera la trentiĂšme ? Qui sera la quatriĂšme femme ? » Don Luis fit une pause et reprit Sur cette question, la prophĂ©tie est trĂšs claire, et cela en deux endroits qui se complĂštent Devant sa mĂšre, Abel tuera CaĂŻn. » Et, quelques vers aprĂšs 
 Ayant occis l’épouse un soir de juin. »Vorski, lui, dĂšs qu’il avait eu connaissance du document, avait interprĂ©tĂ© les deux vers Ă  sa façon. Ne pouvant, en effet, Ă  cette Ă©poque, disposer de VĂ©ronique, qu’il a vainement cherchĂ©e par toute la France, il biaise avec les ordres du destin. La quatriĂšme femme torturĂ©e sera bien une Ă©pouse, mais sa premiĂšre Ă©pouse, Elfride. Et cela n’ira pas absolument Ă  l’encontre de la prophĂ©tie, car il peut s’agir Ă  la rigueur, de la mĂšre de CaĂŻn aussi bien que de la mĂšre d’Abel. Et notons que l’autre prĂ©diction qui lui fut faite jadis, Ă  lui personnellement, ne disait pas davantage celle qui devait mourir La femme de Vorski pĂ©rira sur la croix. » Quelle femme ? Elfride. Donc la chĂšre et dĂ©vouĂ©e complice pĂ©rira. Gros crĂšve-cƓur pour Vorski ! Mais ne faut-il pas obĂ©ir au dieu Moloch ? et si Vorski, pour accomplir sa tĂąche, s’est dĂ©cidĂ© Ă  sacrifier son fils Raynold, il serait inexcusable s’il ne sacrifiait pas sa femme Elfride. Et ainsi tout ira bien. Mais brusquement, coup de théùtre. Tandis qu’il poursuit les sƓurs Archignat, il aperçoit et il reconnaĂźt VĂ©ronique d’Hergemont ! Comment un homme comme Vorski n’aurait-il pas vu lĂ  encore une faveur des puissances supĂ©rieures ? La femme qu’il n’a jamais oubliĂ©e lui est envoyĂ©e Ă  l’instant mĂȘme oĂč elle doit prendre sa place dans la grande aventure. On la lui donne comme une proie merveilleuse qu’il va pouvoir immoler
 ou conquĂ©rir. Quelle perspective ! Et comme le ciel s’illumine de clartĂ©s imprĂ©vues ! Vorski en perd la tĂȘte. Il se croit de plus en plus le messie, l’élu, le missionnaire, l’homme qui est aux ordres du Destin ». Il se rattache Ă  la lignĂ©e des grands prĂȘtres, gardiens de la Pierre-Dieu. Il est druide, archidruide, et, comme tel, la nuit oĂč VĂ©ronique d’Hergemont a brĂ»lĂ© le pont — cette nuit qui est la sixiĂšme aprĂšs la lune — il va couper le gui sacrĂ© avec une faucille d’or ! Et le siĂšge du PrieurĂ© commence. Je n’insiste pas. VĂ©ronique d’Hergemont vous a tout racontĂ©, StĂ©phane, et nous connaissons ses souffrances, le rĂŽle que joue le dĂ©licieux Tout-Va-Bien, la dĂ©couverte du souterrain et des cellules, la lutte autour de François, la lutte autour de vous, StĂ©phane, que Vorski a emprisonnĂ© dans une des cellules de torture appelĂ©e par la prophĂ©tie Chambres de mort ». Vous y ĂȘtes surpris avec Mme d’Hergemont. Le jeune monstre Raynold vous rejette Ă  la mer. François et sa mĂšre s’échappent. Malheureusement, Vorski et sa bande ont pu arriver jusqu’au PrieurĂ©. François est pris. Sa mĂšre le rejoint
 Et puis, et puis, ce sont les scĂšnes les plus tragiques, sur lesquelles je n’insiste pas davantage, l’entrevue entre Vorski et VĂ©ronique d’Hergemont, le duel entre les deux frĂšres, entre Abel et CaĂŻn sous les yeux mĂȘmes de VĂ©ronique d’Hergemont. La prophĂ©tie ne l’exige-t-elle pas ? Devant sa mĂšre, Abel tuera CaĂŻn. » Et la ProphĂ©tie exige Ă©galement qu’elle souffre au delĂ  de toute expression et que Vorski soit un raffinĂ© du mal. Prince cruel », il met un masque aux deux combattants, et, comme Abel est sur le point d’ĂȘtre vaincu, lui-mĂȘme il blesse CaĂŻn pour que ce soit CaĂŻn qui soit tuĂ©. Le monstre est fou. Il est fou, et il est ivre. Le dĂ©nouement approche. Il boit, il boit, car le soir mĂȘme c’est le supplice de VĂ©ronique d’Hergemont. Par mille morts et par lente agonie, Ayant occis l’épouse
 Les mille morts, VĂ©ronique les a subies, et l’agonie sera lente. Voici l’heure. Souper, cortĂšge funĂšbre, prĂ©paratifs, Ă©rection de l’échelle, Ă©tablissement des cordes, et puis
 et puis le vieux Druide ! » Don Luis n’avait pas prononcĂ© ces deux mots qu’il Ă©clata de rite. Ah ! lĂ , par exemple, ça devient drĂŽle. À partir de ce moment le drame cĂŽtoie la comĂ©die, et le burlesque se mĂȘle au macabre. Ah ! ce vieux Druide, quel sacrĂ© pistolet ! Pour vous, StĂ©phane, et pour vous, Patrice, qui fĂ»tes dans la coulisse, l’histoire n’a plus d’intĂ©rĂȘt. Mais pour Vorski
 Quelles passionnantes rĂ©vĂ©lations !
 Dis donc, Otto, appuie l’échelle contre le tronc de l’arbre de maniĂšre que ton patron puisse poser les pieds sur l’échelon supĂ©rieur. Bien. Hein, ça te soulage, Vorski ? Note que mon attention ne vient pas d’un sentiment de pitiĂ© absurde. Non. Mais j’ai un peu peur que tu ne tournes de l’Ɠil, et, de plus, je tiens Ă  ce que tu sois en bonne posture pour Ă©couter la confession du vieux Druide. » Nouvel Ă©clat de rire. DĂ©cidĂ©ment le vieux Druide excitait l’hilaritĂ© de don Luis. L’arrivĂ©e du vieux Druide, dit-il, apporte dans l’aventure l’ordre et la raison. Ce qui Ă©tait dĂ©cousu et lĂąche se resserre. L’incohĂ©rence dans le crime devient la logique dans le chĂątiment. Ce n’est plus l’obĂ©issance aux bouts rimĂ©s du frĂšre Thomas, mais la soumission au bon sens, la mĂ©thode rigoureuse d’un homme qui sait ce qu’il veut et qui n’a pas de temps Ă  perdre. Vraiment, le vieux Druide mĂ©rite toute notre admiration. Le vieux Druide, que nous pourrions appeler indiffĂ©remment, tu t’en doutes, n’est-ce pas ? don Luis Perenna ou ArsĂšne Lupin, ne savait pas grand’chose de l’histoire lorsque le pĂ©riscope de son sous-marin, le Bouchon-de-Cristal, Ă©mergea en vue des cĂŽtes de Sarek hier vers midi. — Pas grand’chose ? s’écria malgrĂ© lui StĂ©phane Maroux. — Autant dire rien du tout, affirma don Luis. — Comment ! mais tous ces dĂ©tails sur le passĂ© de Vorski, toutes ces prĂ©cisions sur ce qu’il a fait Ă  Sarek, sur ses projets, sur le rĂŽle d’Elfride, sur l’empoisonnement de Maguennoc ? — Tout cela, dĂ©clara don Luis, je l’ai appris ici mĂȘme, depuis hier. — Mais par qui ? nous ne vous avons pas quittĂ©s ? — Croyez-moi quand je vous dis que le vieux Druide, en abordant hier sur les cĂŽtes de Sarek, ne savait rien du tout. Mais le vieux Druide a la prĂ©tention d’ĂȘtre, au moins autant que toi, Vorski, favorisĂ© des dieux. Et, de fait, tout de suite, il eut la chance d’apercevoir, sur une petite plage isolĂ©e, l’ami StĂ©phane, qui, lui, avait eu la chance de tomber dans une poche d’eau assez profonde et, ainsi, d’échapper au sort que ton fils et toi lui rĂ©serviez. Sauvetage, conversation. En une demi-heure, le vieux Druide Ă©tait renseignĂ©. AussitĂŽt, recherches
 Il finit par atteindre les cellules, oĂč il trouva dans la tienne, Vorski, une tunique blanche nĂ©cessaire Ă  son emploi puis, sur un bout de papier, une copie, Ă©crite par toi, de la prophĂ©tie. À merveille. Le vieux Druide connaĂźt le plan de l’ennemi. Il suit d’abord le tunnel par oĂč François et sa mĂšre se sont enfuis, mais ne peut passer Ă  cause de l’éboulement produit. Il retourne sur ses pas et dĂ©bouche aux Landes-Noires. Exploration de l’üle. Rencontre d’Otto et de Conrad. L’ennemi brĂ»le la passerelle. Il est six heures du soir. Comment atteindre le PrieurĂ© ? Par la montĂ©e de la Poterne, dit StĂ©phane. » Le vieux Druide regagne le Bouchon-de-Cristal. On contourne l’üle sous la direction de StĂ©phane, qui connaĂźt toutes les passes — et d’ailleurs le Bouchon-de-Cristal, mon cher Vorski, est un sous-marin docile, qui se glisse partout, et que le vieux Druide a fait construire d’aprĂšs ses propres plans — et enfin on accoste la barque de François. LĂ , rencontre de Tout-Va-Bien, qui dort au-dessous de la barque mĂȘme. PrĂ©sentation du vieux Druide. Sympathie immĂ©diate. On se met en route. Mais, Ă  mi-chemin de la montĂ©e, Tout-Va-Bien bifurque. La paroi de la falaise est comme rapiĂ©cĂ©e Ă  cet endroit par des moellons en Ă©quilibre. Au milieu de ces moellons, un trou, un trou que Maguennoc a pratiquĂ©, le vieux Druide s’en est rendu compte depuis, pour pĂ©nĂ©trer dans la salle des sacrifices souterrains et dans les cryptes mortuaires. Ainsi le vieux Druide se trouve au cƓur de toute l’intrigue, maĂźtre en-dessus et en-dessous. Seulement, il est huit heures du soir. Pour François, pas d’inquiĂ©tude immĂ©diate. La prophĂ©tie annonce Abel tuera CaĂŻn ». Mais VĂ©ronique d’Hergemont, qui doit pĂ©rir un soir de juin », a-t-elle subi l’abominable torture ? Arriverait-on trop tard pour la secourir ? Don Luis se tourna vers StĂ©phane — Vous vous rappelez, StĂ©phane, les angoisses par lesquelles le vieux Druide et vous avez passĂ©, et votre joie lorsque vous avez dĂ©couvert l’arbre prĂ©parĂ© avec l’inscription V. d’H. Sur cet arbre, nulle victime encore. VĂ©ronique sera sauvĂ©e, et, de fait, on entend un bruit de voix qui vient du PrieurĂ©. C’est le cortĂšge sinistre. Parmi les tĂ©nĂšbres qui s’épaississent, il monte lentement le long des pelouses. La lanterne s’agite. Une halte. Vorski pĂ©rore. Le dĂ©nouement approche. BientĂŽt ce sera l’assaut et ce sera la dĂ©livrance de VĂ©ronique. Mais lĂ , il se place un incident qui va t’amuser, Vorski
 Oui, une Ă©trange dĂ©couverte que nous faisons, mes amis et moi
 la dĂ©couverte d’une femme qui rĂŽde autour du Dolmen et qui, Ă  notre rencontre, se cache. On s’empare d’elle. À la lueur d’une lampe Ă©lectrique, StĂ©phane la reconnaĂźt. Sais-tu qui c’était, Vorski ? Je te le donne en cent. Elfride ! Oui, Elfride, ta complice, celle que tu voulais tout d’abord mettre en croix ! C’est curieux, n’est-ce pas ? TrĂšs surexcitĂ©e, Ă  demi-folle, elle nous raconte qu’elle avait consenti au duel des deux enfants, sur la promesse que son fils serait vainqueur et tuerait le fils de VĂ©ronique. Mais tu l’as enfermĂ©e dĂšs le matin, et, le soir, quand elle a rĂ©ussi Ă  s’échapper, c’est le cadavre de son fils Raynold, qu’elle a dĂ©couvert. Maintenant elle vient assister au supplice de la rivale qu’elle dĂ©teste, puis se venger de toi, et te tuer, mon pauvre vieux. Parfait ! le vieux Druide approuve, et, tandis que tu approches du Dolmen et que StĂ©phane te guette, il continue Ă  interroger Elfride. Mais soudain, ne voilĂ -t-il pas qu’en entendant ta voix, Vorski, ne voilĂ -t-il pas que la gueuse se rebiffe ? Revirement imprĂ©vu ! La voix du maĂźtre la soulĂšve d’une ardeur sans pareille. Elle veut te voir, t’avertir du pĂ©ril, te sauver, et, subitement, elle se jette sur le vieux Druide un poignard Ă  la main. Le vieux Druide est contraint de l’assommer Ă  moitiĂ© pour se dĂ©fendre, et, aussitĂŽt, en face de cette moribonde, il discerne le parti qu’il peut tirer de l’évĂ©nement. En un clin d’Ɠil, la vilaine crĂ©ature est attachĂ©e. C’est toi-mĂȘme qui la chĂątieras, Vorski, et elle subira le sort que tu lui avais prĂ©alablement rĂ©servĂ©. Le vieux Druide passe alors sa tunique Ă  StĂ©phane, lui donne ses instructions, tire une flĂšche de ton cĂŽtĂ© dĂšs que tu arrives, et pendant que tu cours Ă  la poursuite d’une tunique blanche, il procĂšde Ă  l’escamotage et substitue Elfride Ă  VĂ©ronique, la premiĂšre Ă©pouse Ă  la seconde. Comment ? Ça ne te regarde pas. Toujours est-il que le tour est jouĂ©, et tu sais Ă  quel point il a rĂ©ussi ! » Don Luis reprit haleine. On eĂ»t dit vraiment, Ă  son ton de confidence familiĂšre, qu’il racontait Ă  Vorski une histoire plaisante, une bonne farce, dont Vorski devait ĂȘtre le premier Ă  rire. Ce n’est pas tout, continua-t-il. Patrice Belval et quelques-uns de mes Marocains — pour ta gouverne, il y en a dix-huit Ă  bord — ont travaillĂ© dans les salles souterraines. La prophĂ©tie n’est-elle pas catĂ©gorique ? DĂšs que l’épouse aura rendu le dernier soupir, Flammes et fracas jailliront de la terre À l’endroit mĂȘme oĂč gĂźt le grand trĂ©sor. » Bien entendu, le frĂšre Thomas n’a jamais su oĂč gisait le grand trĂ©sor, ni personne au monde. Mais le vieux Druide l’a devinĂ©, et il veut que Vorski ait son signal et lui tombe tout rĂŽti dans le bec comme une alouette. Pour cela, il faut une issue qui dĂ©bouche prĂšs du Dolmen-aux-FĂ©es. Le capitaine Belval la cherche et la trouve, Maguennoc ayant dĂ©jĂ  commencĂ© les travaux de ce cĂŽtĂ©. On dĂ©blaie un ancien escalier. On dĂ©blaie l’intĂ©rieur de l’arbre mort. On prend dans le sous-marin et on place des cartouches de dynamite et des fusĂ©es d’avertissement. Et lorsque, du haut de ton perchoir, Vorski, tu clames comme un hĂ©raut Elle est morte ! la quatriĂšme femme est morte sur la croix ! » pan ! pan ! coup de tonnerre, flammes et fracas, tout le tremblement
 Ça y est, tu es de plus en plus le chĂ©ri des dieux, le chouchou du destin, et tu brĂ»les du noble dĂ©sir de te jeter dans le tuyau de la cheminĂ©e et d’avaler la Pierre-Dieu. Le lendemain, donc, aprĂšs avoir cuvĂ© ton trois-six et ton rhum, tu rappliques, la bouche en cƓur. Tu as tuĂ© tes trente victimes, selon les rites du frĂšre Thomas. Tu as surmontĂ© tous les obstacles. La prophĂ©tie est accomplie. Et l’homme enfin retrouvera la pierre, Jadis volĂ©e aux Barbares du Nord, La Pierre-Dieu qui donne vie ou mort. » Le vieux Druide n’a qu’à s’exĂ©cuter et t’offrir la clef du paradis. Mais, tout d’abord, bien entendu, un petit intermĂšde, quelques entrechats et tours de sorcellerie, histoire de rigoler un brin. Et en avant la Pierre-Dieu, que garde la Belle au bois dormant ! » Don Luis exĂ©cuta vivement quelques-uns de ces entrechats pour lesquels il semblait avoir tant de prĂ©dilection. Puis il dit Ă  Vorski Mon vieux, j’ai comme une impression confuse que tu en as assez de mon discours et que tu aimerais mieux me rĂ©vĂ©ler tout de suite la retraite de François, plutĂŽt que d’en entendre davantage. DĂ©solĂ© ! il faut cependant bien que tu saches Ă  quoi t’en tenir sur la Belle au bois dormant et sur la prĂ©sence insolite de VĂ©ronique d’Hergemont. Deux minutes suffiront, d’ailleurs. Excuse-moi. » Et don Luis reprit, laissant dĂ©sormais de cĂŽtĂ© le vieux Druide et parlant en son propre nom Oui, pourquoi ai-je transportĂ© VĂ©ronique d’Hergemont Ă  cet endroit, aprĂšs l’avoir arrachĂ©e Ă  tes griffes ? Ma rĂ©ponse est bien simple oĂč voulais-tu que je la transportasse ? Dans le sous-marin ? Ta proposition est absurde. La mer Ă©tait dĂ©montĂ©e cette nuit et VĂ©ronique avait besoin de repos ? Au PrieurĂ© ? Jamais de la vie. C’eĂ»t Ă©tĂ© trop loin du théùtre des opĂ©rations et je n’aurais pas Ă©tĂ© tranquille. En vĂ©ritĂ©, il n’y avait qu’un endroit Ă  l’abri de la tempĂȘte et Ă  l’abri de tes coups, la salle des sacrifices, et c’est pourquoi je l’y apportai, et c’est pourquoi elle dormait lĂ , paisiblement, sous l’influence d’un bon narcotique, quand tu l’as vue. J’avoue encore que le plaisir de te procurer ce petit spectacle Ă©tait bien pour quelque chose dans ma rĂ©solution. Et ce que j’en fus rĂ©compensĂ© ! Non, mais rappelle-toi la gueule que tu as faite ! Vision horrible ! VĂ©ronique ressuscitĂ©e ! La morte vivante ! Vision tellement horrible que tu dĂ©tales au galop. Mais j’abrĂšge. Tu trouves l’issue bouchĂ©e. Sur quoi tu te ravises. Retour offensif de Conrad, lequel m’attaque sournoisement, pendant que je m’occupais du transport de VĂ©ronique d’Hergemont dans le sous-marin. Conrad reçoit d’un de mes Marocains un coup funeste. Second intermĂšde comique. Conrad affublĂ© de la tunique du vieux Druide est Ă©tendu dans une des cryptes, et naturellement ton premier soin est de sauter dessus et de t’acharner aprĂšs lui. Et, quand tu aperçois le cadavre d’Elfride qui a pris sur la table sacrĂ©e la place de VĂ©ronique d’Hergemont, vite
 tu sautes encore dessus, et tu rĂ©duis en bouillie celle que tu as dĂ©jĂ  crucifiĂ©e. Toujours la gaffe ! Et alors, le dĂ©nouement Ă©galement dans la note comique. Tu es suspendu au poteau de torture tandis que je t’envoie en pleine figure un discours qui t’achĂšve, et d’oĂč il ressort que, si tu as conquis la Pierre-Dieu par la vertu de tes trente crimes, c’est moi qui en prends possession par ma propre vertu. Voici toute l’aventure, mon bon Vorski. Sauf quelques petits incidents secondaires, ou d’autres, plus importants, que tu n’as pas besoin de connaĂźtre, tu en sais aussi long que moi. Confortablement installĂ©, tu as eu tout le temps de rĂ©flĂ©chir. J’attends donc ta rĂ©ponse, au sujet de François, en toute confiance. Allons, vas-y de ta chanson
 Maman, les p’tits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jambes !
 » Ça y est ? Tu bavardes ? » Don Luis avait montĂ© quelques Ă©chelons. StĂ©phane et Patrice s’étaient approchĂ©s et, anxieusement, prĂȘtaient l’oreille. Il Ă©tait Ă©vident que Vorski allait parler. Il avait ouvert les yeux et regardait don Luis d’un regard oĂč il y avait Ă  la fois de la haine et de la crainte. Cet homme extraordinaire devait lui apparaĂźtre comme un de ceux contre lesquels il est absolument inutile de lutter, et dont il est non moins inutile d’implorer la compassion. Don Luis reprĂ©sentait le vainqueur, et, devant celui qui est le plus fort, on cĂšde ou on s’humilie. D’ailleurs, il Ă©tait Ă  bout de rĂ©sistance. Le supplice devenait intolĂ©rable. Il dit quelques mots d’une voix inintelligible. Un ton plus haut, fit don Luis. Je n’entends pas. OĂč est François d’Hergemont ? » Il s’éleva sur l’échelle. Vorski balbutia Je serai libre ? — Sur l’honneur. Nous partirons tous d’ici, sauf Otto, qui te dĂ©livrera. — Tout de suite ? — Tout de suite. — Alors
 — Alors ? — Voici
 François est vivant. — Bougre de veau, je n’en doute pas. Mais oĂč est-il ? — AttachĂ© dans la barque
 — Celle qui est suspendue au pied de la falaise ? — Oui. » Don Luis se frappa le front. Triple idiot !
 Ne fais pas attention, c’est de moi que je parle. Eh oui, j’aurais dĂ» devinĂ© cela ! Est-ce que Tout-Va-Bien ne dormait pas sous cette barque, paisiblement, comme un bon chien qui dort prĂšs de son maĂźtre ! Est-ce que Tout-Va-Bien, lorsqu’on l’a lancĂ© sur la piste de François, n’a pas conduit StĂ©phane auprĂšs de cette barque ? Vrai ! il y a des fois oĂč les plus habiles agissent comme des Ăąnes ! Mais toi, Vorski, tu savais donc qu’il y avait lĂ  une descente et une barque ? — Depuis hier. — Et toi, malin, tu avais l’intention de filer dessus ? — Oui. — Eh bien ! tu fileras dessus, Vorski, avec Otto. Je te la laisse. StĂ©phane ! » Mais StĂ©phane Maroux courait dĂ©jĂ  vers la falaise escortĂ© de Tout-va-bien. DĂ©livrez François, StĂ©phane, cria don Luis. Et il ajouta, s’adressant aux Marocains — Aidez-le, vous autres. Et mettez le sous-marin en marche. D’ici dix minutes on part. » Il se retourna du cĂŽtĂ© de Vorski Adieu, cher ami. Ah ! un mot encore. Dans toute aventure bien ordonnĂ©e, il y a une intrigue amoureuse. La nĂŽtre paraĂźt en ĂȘtre dĂ©pourvue, car je n’oserais pas faire allusion aux sentiments qui te poussaient vers la sainte crĂ©ature qui portait ton nom. Cependant, je dois te signaler un trĂšs pur et trĂšs noble amour. Tu as vu l’empressement avec lequel StĂ©phane volait au secours de François ? Évidemment il aime bien son jeune Ă©lĂšve, mais il aime encore plus sa mĂšre. Et, puisque tout ce qui est agrĂ©able Ă  VĂ©ronique d’Hergemont ne peut que te faire plaisir, je prĂ©fĂšre t’avouer qu’il ne lui est pas indiffĂ©rent, que cet amour admirable a touchĂ© son cƓur de femme, qu’elle a retrouvĂ© ce matin StĂ©phane avec une vĂ©ritable joie, et que tout cela finira par un mariage
 dĂšs qu’elle sera veuve, bien entendu. Tu me comprends, n’est-ce pas ? Le seul obstacle Ă  leur bonheur, c’est toi. Alors, comme tu es un parfait gentleman, tu ne voudras pas
 Mais je n’en dis pas plus long. Je compte sur ton savoir-vivre pour mourir le plus tĂŽt possible. Adieu, mon vieux. Je ne te donne pas la main, mais le cƓur y est ! Otto, dans dix minutes, et sauf avis contraire, dĂ©tache ton patron. Vous trouverez la barque au bas de la falaise. Bonne chance, les amis. » C’était fini. Entre don Luis et Vorski, la bataille se terminait sans que l’issue en eĂ»t Ă©tĂ© douteuse un seul instant. Depuis la premiĂšre minute, l’un des deux adversaires avait tellement dominĂ© l’autre, que celui-ci, malgrĂ© route son audace et son entraĂźnement de criminel, n’avait plus Ă©tĂ© qu’un pantin dĂ©sarticulĂ©, grotesque et absurde. Ayant rĂ©ussi dans l’exĂ©cution intĂ©grale de son plan, ayant atteint et dĂ©passĂ© le but, victorieux, maĂźtre des Ă©vĂ©nements, il se trouvait tout Ă  coup accrochĂ© l’arbre du supplice et restait lĂ , pantelant et captif, comme un insecte Ă©pinglĂ© sur un bouchon de liĂšge. Sans s’occuper davantage de sa victime, don Luis entraĂźna Patrice Belval, qui ne put s’empĂȘcher de lui dire Tout de mĂȘme, c’est donner beau jeu Ă  ces ignobles personnages. — Bah ! ils ne tarderont pas Ă  se faire pincer ailleurs, ricana don Luis. Que voulez-vous qu’ils fassent ? — Mais, tout d’abord, prendre la Pierre-Dieu. — Impossible ! Il faut vingt hommes pour cela, un Ă©chafaudage, un matĂ©riel. Moi-mĂȘme, j’y renonce actuellement. Je reviendrai aprĂšs la guerre. — Mais, voyons, don Luis, qu’est-ce que c’est que cette pierre miraculeuse ? — Petit curieux, va, » fit don Luis, sans rĂ©pondre autrement. Ils partirent, et don Luis prononça en se frottant les mains J’ai bien manƓuvrĂ©. Il n’y a pas beaucoup plus de vingt-quatre heures que nous dĂ©barquions Ă  Sarek. Et il y avait vingt-quatre siĂšcles que durait l’énigme. Une heure par siĂšcle. Mes compliments, Lupin. — Je vous ferais volontiers les miens, don Luis, dit Patrice Belval, mais ils ne valent pas ceux d’un connaisseur comme vous. » Quand ils arrivĂšrent sur le sable de la petite grĂšve, la barque de François, dĂ©jĂ  descendue, Ă©tait vide. Plus loin, Ă  droite, le Bouchon-de-Cristal flottait sur la mer paisible. François courut Ă  leur rencontre et s’arrĂȘta net Ă  quelques pas de don Luis, le considĂ©rant avec des yeux agrandis. Alors, murmura-t-il, c’est vous ?
 c’est vous que j’attendais ?
 — Ma foi, fit don Luis en riant, je ne sais pas si tu m’attendais
 mais je suis sĂ»r que c’est bien moi
 — Vous
 vous
 don Luis Perenna
 c’est-Ă -dire
 — Chut, pas d’autre nom
 Perenna me suffit
 Et puis ne parlons pas de moi, veux-tu ? Moi, j’ai Ă©tĂ© le hasard, le monsieur qui passe et qui tombe Ă  pic. Tandis que toi
 Fichtre, mon petit, tu t’en es rudement bien tirĂ© !
 Ainsi, tu as passĂ© la nuit dans cette barque ? — Oui, sous la bĂąche qui la recouvrait, attachĂ© au fond et solidement bĂąillonnĂ©. — Inquiet ? — Nullement. Il n’y avait pas un quart d’heure que j’étais lĂ  que Tout-Va-Bien survenait. Par consĂ©quent
 — Mais cet homme
 ce bandit
 de quoi t’avait-il menacĂ© ? — De rien. AprĂšs le duel, et pendant que les autres s’occupaient de mon adversaire, il m’avait conduit ici soi-disant pour me ramener Ă  maman et nous embarquer tous deux. Puis, arrivĂ© prĂšs de la barque, il m’a empoignĂ© sans un mot. — Tu le connais, cet homme ? tu connais son nom ? — J’ignore tout de lui. Je sais seulement qu’il nous persĂ©cutait, maman et moi. — Pour des raisons que je te dirai, mon petit François. En tout cas, tu n’as plus rien Ă  craindre de lui. — Oh ! vous ne l’avez pas tuĂ© ? — Non, mais je l’ai rendu inoffensif. Tout cela te sera expliquĂ©. Mais je crois que, pour l’instant, ce que nous avons de plus pressĂ© c’est de rejoindre ta mĂšre. — StĂ©phane m’a dit qu’elle se reposait lĂ , dans le sous-marin, et que vous l’aviez sauvĂ©e, elle aussi. Elle m’attend, n’est-ce pas ? — Oui, cette nuit, elle et moi, nous avons causĂ©, et je lui ai promis de te retrouver. J’ai senti qu’elle avait confiance en moi. Tout de mĂȘme, StĂ©phane, il vaut mieux que vous alliez en avant et que vous la prĂ©pariez
 » 
 À droite, au bout d’une chaĂźne de rochers qui formaient comme une jetĂ©e naturelle, le Bouchon-de-Cristal flottait sur les eaux tranquilles. Une dizaine de Marocains s’agitaient de tous cĂŽtĂ©s. Deux d’entre eux maintenaient une passerelle que don Luis et François franchirent un instant aprĂšs. Dans une des cabines, arrangĂ©e en salon, VĂ©ronique Ă©tait Ă©tendue sur une chaise longue. Son pĂąle visage gardait la marque des souffrances inexprimables qu’elle avait endurĂ©es. Elle semblait trĂšs faible, trĂšs lasse. Mais ses yeux pleins de larmes brillaient de joie. François se jeta dans ses bras. Elle Ă©clata en sanglots sans prononcer une parole. En face d’eux, Tout-Va-Bien, assis sur son derriĂšre, battait des pattes et les regardait, la tĂȘte un peu de cĂŽtĂ©. Maman, dit François, don Luis est là
 » Elle saisit la main de don Luis et l’embrassa longuement, tandis que François murmurait Et vous avez sauvĂ© maman
 Vous nous avez sauvĂ©s
 » Don Luis l’interrompit Veux-tu me faire plaisir, mon petit François ? Eh bien, ne me remercie pas. Si tu as besoin de remercier quelqu’un, tiens, remercie ton ami Tout-Va-Bien. Il n’a pas l’air d’avoir jouĂ© un rĂŽle trĂšs important dans le drame. Et cependant, en opposition avec le mauvais homme qui vous persĂ©cutait, c’est lui qui fut le bon gĂ©nie, discret, intelligent, modeste et silencieux. — C’est vous aussi. — Oh ! moi, je ne suis ni modeste ni silencieux, et c’est pour cela que j’admire Tout-Va-Bien. Allons, Tout-Va-Bien, suis-moi et renonce Ă  faire le beau. Tu risquerais d’y passer la nuit, car ils en ont pour des heures Ă  pleurer ensemble, la mĂšre et le fils
 » Indochine fait toujours fantasmer. Alors que sort La rĂ©publique des Meteors », le 11e album du groupe, et que dix dates de la prochaine tournĂ©e sont dĂ©jĂ  complĂštes, son succĂšs dĂ©range encore. Le chanteur s’en explique. A bientĂŽt 50 ans, Nicola Sirkis devrait ĂȘtre serein. Le 26 juin 2010, Indochine sera le premier groupe de rock français Ă  se produire au Stade de France . Pourtant, Ă  chaque fois que sa bande revient dans l’actualitĂ©, il trouve sur sa route des personnes bien intentionnĂ©es pour lui rĂ©gler son compte. Cette fois, c’est son frĂšre aĂźnĂ©, Christophe, qui s’apprĂȘte Ă  sortir un livre partial. Il le dĂ©crit comme un ĂȘtre manipulateur, responsable de la mort de StĂ©phane, son jumeau ! Mais l’artiste prĂ©fĂšre ne pas se laisser entraĂźner dans la spirale nausĂ©abonde des histoires de famille. Il prĂ©fĂšre se concentrer sur la sortie de La rĂ©publique des Meteors », son album le plus intime, oĂč le chanteur parle pour une fois de lui, de ses amours et de ses dĂ©mons. Un disque qui surprendra avec ses ambiances Ă©lectroniques et ses ballades au climat Ă©thĂ©rĂ©. Paris Match. Pourquoi ĂȘtes-vous si peu optimiste dans ce nouvel album ?Nicola Sirkis. J’essaie de l’ĂȘtre au quotidien ! Mais je suis un déçu de la comĂ©die humaine. Enfant, on me parlait de la vie adulte comme de quelque chose de bien. Adulte, j’ai l’impression d’ĂȘtre dans la cour de rĂ©crĂ©ation en permanence. Tout le monde est jaloux, Ă  vif. Le mensonge est l’une des causes principales de la crise que nous subissons aujourd’hui... D’ailleurs, la chanson “Gagnants/perdants” de Noir DĂ©sir ne me fait pas rire. Le monde ne se rĂ©duit pas aux gentils opprimĂ©s et aux cyniques puissants. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Dans “Republika” vous vous dĂ©finissez comme “rĂ©publicain de loin”.Parce que je ne suis pas dupe. Je veux bien participer Ă  la vie dĂ©mocratique, mais sans prendre tout pour argent comptant. Quand je vois Barack Obama, j’ai de l’espoir. En une nuit, il a rĂ©vĂ©lĂ© un peuple que je croyais arrogant et suffisant. Sarkozy est Ă©galement d’une habiletĂ© incroyable, mais attention je ne le vĂ©nĂšre pas. Sa dialectique comme sa maniĂšre d’embobiner les gens me fascinent. Par certains cĂŽtĂ©s, il me rappelle Bernard Tapie. Il est parfois marrant mais il a aussi eu des discours intransigeants, violents, renouant avec le pire de la droite française. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Pourriez-vous voter pour lui ?Faut quand mĂȘme pas dĂ©conner... J’ai Ă©tĂ© choquĂ©, le 6 mai 2007, par le fait que les artistes venus fĂ©liciter Nicolas Sarkozy Ă©taient pour la plupart des exilĂ©s fiscaux. Ils refusent de participer Ă  la solidaritĂ© de la vie de la nation. On vous sent Ă  fleur de peau...C’est toujours ainsi quand j’écris. J’attends que les Ă©motions arrivent. Et pour cela, j’ai besoin de mĂ©lodies, de musiques... C’est une violence, mĂȘme si je me dĂ©voile sans m’en rendre compte. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Vous rĂ©vĂ©lez avoir portĂ© les vĂȘtements de votre mĂšre !Comme tout le monde, non ? Mais j’assume. Encore aujourd’hui, Indochine est parfois perçu comme un “groupe de pĂ©dĂ©s”. Tant mieux, c’est une façon de jouer, de provoquer l’auditeur. Que retenez-vous de votre enfance ?Je ne la regrette pas. Je n’ai pas envie de regarder les sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es de l’époque, je ne vais pas aux rĂ©unions d’anciens camarades de classe, je ne me marre pas devant Casimir en mangeant des Haribo... J’ai Ă©tĂ© Ă©duquĂ© avec amour par mes parents. AprĂšs leur sĂ©paration, mon frĂšre et moi, nous nous sommes retrouvĂ©s en pension chez les jĂ©suites. MĂȘme si c’était dur, nous avons tenu, car nos parents nous avaient appris la tolĂ©rance. Je n’ai aucune nostalgie de l’enfance Ă  cause de cette pĂ©riode. Je peux rire de certains moments de ma jeunesse. Mais de la pension, pas du tout. C’était comme la prison. J’étais tellement impatient d’ĂȘtre libre... A 6 ans, je voulais piloter un avion et conduire une voiture Et votre adolescence ?Nous l’avons passĂ©e avec notre mĂšre, qui Ă©tait trĂšs tolĂ©rante. Ni elle ni mon pĂšre ne nous ont empĂȘchĂ©s de faire de la musique. Je les en remercie encore aujourd’hui. Ils sont d’ailleurs les premiers Ă  ĂȘtre fiers de ce qui nous est arrivĂ© ensuite. Si nous Ă©tions nĂ©s au Chili ou en Russie, tout cela n’aurait pas Ă©tĂ© possible. Que pensez-vous lorsqu’on vous assimile Ă  un Ă©ternel adolescent ?Je suis un vieux Peter Pan, mais je n’ai jamais Ă©tĂ© atteint par ce syndrome. La vĂ©ritĂ©, c’est que je ne fais pas mon Ăąge, parce que le rock conserve. Regardez Mick Jagger ! J’énerve, je reste le vilain petit canard, mais je ne vais pas me mettre dans le moule pour faire l’unanimitĂ©. La chanson “Bye bye Valentine” rĂ©sonne comme un hommage Ă  votre frĂšre StĂ©phane ?Absolument pas, elle s’adresse Ă  ma fille. Je sais qu’un jour elle partira, et j’en souffre dĂ©jĂ . Je devance mes angoisses. En ce moment, j’ai une relation fusionnelle avec elle. Elle a l’ñge de comprendre vraiment ce que je fais, elle veut chanter avec moi, elle retient les textes... Elle et moi avons une complicitĂ© qui me touche profondĂ©ment. Vous ĂȘtes pourtant sĂ©parĂ© de Gwen, sa oui... Je n’ai jamais parlĂ© de ma vie privĂ©e jusqu’à prĂ©sent. C’est la premiĂšre fois que je chante des choses aussi personnelles. Nous avons un lien trĂšs fort. L’écriture de ce disque m’a amenĂ© Ă  parler de ces Ă©vĂ©nements bouleversants. Mais je ne veux pas paraĂźtre impudique, j’évoque aussi d’autres personnes... Votre frĂšre aĂźnĂ© Christophe dit, dans son livre, que vous avez laissĂ© StĂ©phane mourir. Souhaitez-vous lui rĂ©pondre ? Non. Vous avez suivi une psychanalyse aprĂšs sa suis toujours en psychothĂ©rapie, je m’en sers comme gymnastique d’esprit. Si tout le monde passait par lĂ , nous n’en serions pas Ă  ce stade. J’ai Ă©vacuĂ© toutes mes haines et toutes mes aigreurs grĂące Ă  elle. Cela me permet d’ĂȘtre l’homme que je suis aujourd’hui, certainement pas serein, mais vivant un peu mieux. Vous allez avoir 50 ans cette annĂ©e...StĂ©phane aussi aurait eu 50 ans... En tant qu’ĂȘtre humain, je me sens comme un miraculĂ© de la vie, cet Ăąge m’amuse. Mais l’horloge tourne, donc cela m’angoisse. Indochine sera-t-il encore lĂ  dans dix ans ?Je ne sais pas. Dans ma tĂȘte, le prochain cap pour ce groupe, c’est la tournĂ©e et le concert au Stade de France. Ensuite, je partirai peut-ĂȘtre en week-end, et je rĂ©flĂ©chirai. Mais je n’ai jamais envie d’en finir, j’ai juste peur d’avoir la tĂȘte d’un vieux chanteur. De ce cĂŽtĂ©-lĂ , pour l’instant, ça va ! Selon certaines rumeurs, TĂ©lĂ©phone se reformerait l’an prochain. Un commentaire ?Pourquoi ne le feraient-ils pas ? Et s’ils se produisent au Stade de France, je m’en sentirai un peu responsable ! On verra le prix des places ! Pourquoi, selon vous, si peu d’artistes ont survĂ©cu aux annĂ©es 80, Ă  part Etienne Daho et Indochine ?Il reste aussi les Rita Mitsouko, et personne ne reproche Ă  Catherine Ringer ce que l’on m’a reprochĂ©, c’est-Ă -dire d’avoir continuĂ© aprĂšs la disparition de StĂ©phane. Etre sur scĂšne aprĂšs un drame absolu m’a sauvĂ©, mais il vaut mieux ĂȘtre pudique dans la douleur. AprĂšs, quand je vois les anciennes gloires des annĂ©es 80 sur les plateaux tĂ©lĂ©, je me dis que j’ai fait le bon choix. Je suis toujours restĂ© digne. Best matches Lyrics pourquoi Ă  chaque fois ça fait mouche Je ne suis pas chasseur mais je lui mettrais bien une cartouche Pan, pan, pan je lui mettrais bien une cartouche pourquoi Ă  chaque fois ça fait mouche Je ne suis pas chasseur mais je lui mettrais bien une cartouche Pan, pan, pan je lui mettrais bien une cartouche Baby, j'suis dans toutes les bouches Il m'reste qu'une seule cartouche J'expire, tu sais que je suis la souche N'en rajoute pas une couche Yeah, Elle pense Ă  moi quand elle est sous la douche Aucune pudeur elle prend tout dans la bouche Pas de disquettes je lui mets la cartouche C'est moi qui S/o le Flem Hey weh, OBS Afro S, Wagwan Wagwan, Gang shit, Hey Cartouche 8 grrrr Squaa Dans le bat' avec le Black bre-som Demande pas ce Eh sku, sku Han, ekip han, ekip, eh eh J'suis d'vant la cage, j'mets des cartouches sku, des cartouches Envoie la p'tite blanche prendre moment j'me fais crosser Fuck ton collier d'immunitĂ©, 31 cartouches c'est mĂȘme pas l'rĂ©veillon Ça fait neuf ans qu'la drogue c'est mon plan sous Trois appelle-moi pixelboy Tout est carrĂ©, appelle-moi pixelboy Tout est carrĂ©, appelle-moi pixelboy Sors les cartouches pour pixelboy Sors les cartouches pour mec armĂ©, mais t'as mĂȘme pas de cartouches Gucci sur la 'coche, Gucci sur la squette-ca Gucci sur la tre-mon, Gucci, Gucci On vend te-shi te-shi, Parce que lĂ  y'a trop de secousses Trop de fake Negga Ils sont Ă  mes trousses Negga j'suis comme sonneper Dans leurs tĂȘtes je vide les cartouches Seule dans leur bouche Se dĂ©roulent autrement A chacun ses cartouches Je sais ce que je fais Quand je parle de moi Je cherche Ă  me trouver Mais je ne m'Ă©gare elle m'attend Et prend des poses en souriant Oh mon BĂ©bĂ© Polaroid Oh mon BĂ©bĂ© Polaroid Elle brule ses cartouches Ă  16 ans BĂ©bĂ© Polaroid Lorsque je lui bat les couilles ce soir c'est soirĂ©e khabat La couz elle a louchĂ© sur la bouteille de BelvĂ©' Il s'est fait cartouchĂ© l'autre il s'est fait levĂ© La Les putas, le showbiz, le champagne, la folie Ici-bas, ça va trop vite, avant la muerte on profite J'ai le .44 dans les cartouches, bang bang bye bye saison, j'existe dans l'oeil du cyclone J'suis pas venu seul Ă  la fĂȘte, donc plusieurs cartouches T'inquiĂštes j'assure la beu-flam, les courses et les images poĂ©tiques Ne laisse pas la moto sur la bĂ©quille Ne laisse pas l'escargot dans la coquille Ne laisse pas la cartouche dans le canon EnlĂšve le Cartouche If I share this with you never speak a word They would never understand if they ever heard Gemini, Capricorn, rising in the east Dancing cartouches comme glock NĂ©gro ça step up j'arrive c'est la stupeur DĂ©fenseur dur sur l'homme comme Thybulle Que des flows insipides Des Mc stupides qui signent touche minouche Je suis pas lĂ  pour me faire cartouche Pas touche minouche Pourquoi t'ouvres ta bouche Pas touche minouche Tu te finiras sous la douche dans la chapelle J'entends des voix satan m'appelle DĂ©coche des cartouches on les enterre Ă  la pelle T'as oubliĂ© qui je suis, voilĂ  une piqĂ»re de rappel Elle a saisi mon regard elle a des yeux cartouches J'ai perdu ma voix À crier ton nom Crier ton nom Et si tu n'existais pas Jamais je ne trouverais Wi-wi, wi-wi, wi-wi Wi-wi, wi-wi, wi-wi ah bah ouais Bersa Et quand tu perds tout Y a qu'la famille, quelques amis, c'est tes cartouches Et t'Ă©pouses le postier j'le cartouche Et les soucis partent au chaud, si t'Ă©pouses le postier j'le cartouche Si t'Ă©pouses le postier j'le cartouche... Si golden rings Dancing through the starlight we began to sing Ahh, still I hear the whisper "Cartouche" Caramel colored leaves spiral in the air Diving We need you! Help build the largest human-edited lyrics collection on the web!

chanson pan pan pan je lui mettre une cartouche