Mieuxgérer ses stocks pour limiter le gaspillage alimentaire en restauration. La première étape pour faire la guerre au gâchis, c’est de mieux gérer ses approvisionnements. C’est logique. Si le volume de vos commandes est très proche de celui de vos ventes, vous arriverez à diminuer les pertes (et optimiser vos marges). Leurexpression dit leur souffrance (tous ont un ami au front, ou tombé pour le pays), leur détermination à lutter, mais aussi à rester humains, à aider ceux qui Généralement on ne veut pas dans notre vie de personnes conflictuelles, de personnes négatives, de personnes toxiques, ni de Si je sais que tu es brave. Françoise, nous avons lutté de tout notre cœur. Je tombe avant de toucher au but, mais toi tu verras la victoire. FRANÇOISE (À part) Et moi je pensais : que m’importe la victoire sans toi. (À Paul) Ô Paul, nous n’avions jamais pensé que la victoire ce serait cela. PAUL Si Françoise. Souviens-toi. Nous RT@ThierryMARIANI: Pour conditionner les français, tout est bon ! La majorité de nos médias reprennent en boucle la même propagande et tout se met progressivement en place pour expliquer que nous n’avons pas d’autre possibilité que rentrer dans une guerre que nous ne pouvons éviter . Lespartenaires chargés de lutter contre le terrorisme sont les armées nationales, les opérations telles que Barkhane lorsqu’on est dans le IranFocus: « Nous sommes venus vous dire que nous sommes et nous serons toujours aux côtés de ceux qui veulent lutter pour la liberté, qui veulent lutter pour la tolérance, qui veulent lutter pour que les hommes et les femmes aient un avenir meilleur en Iran et dans le monde », a déclaré Michèle Aliot-Marie à Villepinte le 22 juin. LesÉtats-Unis s’apprêtent à tester la plus puissante arme laser jamais conçue – un canon d’une puissance de 300 kilowatts.De nombreux pays se sont déjà dotés d’armes de ce type Chapitre8. Les monarchies du Golfe : les guerres de l’information dans la crise de juin 2017. Fatiha Dazi-Héni III. Les démocraties face aux guerres de l’information Chapitre 9. Le Royaume-Uni : appréhender une sécurité réputationnelle. Nicholas J. Cull Chapitre 10. Les États-Unis : la militarisation de la diplomatie publique Liresur les Amérindiens Les classes sociales successivement chez les les Olmèques, les Zapotèques, les Mayas, les Toltèques, les Aztèques et les Incas : . Luttes de classes dans les sociétés amérindiennes précolombiennes. Se contenter, comme le font la plupart des auteurs, en ce qui concerne l’étude des sociétés précolombiennes et bIhXR4. Pour fuir la guerre, des familles ont migré vers le Perche. Mais la barrière de la langue est très difficile pour les nouveaux arrivants. Des familles racontent. Par Rédaction Mortagne-au-Perche Publié le 15 Août 22 à 948 Arif, Fariba et Alain Bouvier, formateur à Lutille. ©Le PercheArif Ahmadi, Fariba, sa femme et leurs trois enfants Irfan 13 ans, Atifa 6 ans et Halena 2 ans prennent la décision de fuir l’Afghanistan en avril 2021, avec le soutien de Hamida Aman qui a lancé Radio Begum paru dans nos colonnes en juillet dernier.Accueillie chaleureusement par Philippe Blutel, Maire de Saint-Hilaire-le-Châtel Orne, la famille se plaît dans le Perche notre famille s’est très vite intégrée dans la commune », expriment avec gratitude Arif et Fariba. Avant d’ajouter il nous a été conseillé de nous rapprocher de Lutille pour l’apprentissage de la langue française ».Le parcours de la famille Ahmadi Fariba suit les lundis, mardis, mercredis et jeudis, les formations dispensées par Lutille, à concurrence de 1 h 30 par séance, soit 6 heures par semaine, à celles-ci il faut ajouter les révisions à effectuer à la maison afin de renforcer les acquis », insiste Alain Bouvier, formateurs. Philipp mari d’Angelina, encouragé par sa professeur Véronique. ©Le PercheCette femme médecin en Afghanistan a hâte de parler le Français de façon limpide et de le maîtriser à l’écrit, afin d’être en mesure d’exercer sa profession en France. L’objectif d’Alain est qu’elle acquiert le niveau B2 du DELF ». Ce Diplôme d’Études Langue française est un diplôme officiel délivré par le ministère de l’Éducation nationale, et reconnu dans le monde entier. Le niveau B2 est quasiment atteint, en plus des séances de formation hebdomadaire, dictée, grammaire, conjugaison », développe Alain. Ce diplôme comprend une production écrite de 180 mots et une production orale d’une durée de 5 minutes ainsi qu’une compréhension orale et écrite. Les frais d’inscription à l’examen s’élevant à 150 €, en conséquence, il convient d’être bien entraîné avant de procéder à l’inscription !Quant à Arif, l’INFREP Institut National de Formation et de Recherche sur l’Éducation Permanente, organisme de formation professionnelle pour adultes, correspond mieux à son attente. Les réfugiés y trouvent leur place, car pour la plupart, ils maîtrisent déjà la langue française, mais il faut continuer à l’améliorer, c’est très important pour acquérir davantage d’aisance technique et de connaissances dans de nombreux domaines, tels la géographie, l’histoire et tant d’autres », détaille Arif. Je suis également des cours en ligne », jeunes enfants, Halena et Atifa, se sont très vite intégrées, respectivement à la crèche et à l’école. Au contact des autres enfants, la langue n’a pas été un obstacle et les progrès ont été constatés quasiment en ce moment sur ActuCela s’est avéré un peu plus compliqué au Collège pour Irfan 13 ans, les camarades sont venus à sa rescousse en apportant leur aide, principalement en SVT Science de la Vie et de la Terre. L’anglais s’avérant bien utile pour pallier les difficultés de compréhension les cours de soutien donnés par les professeurs ont contribué à me faire progresser très vite », détaille Irfan, qui parle maintenant couramment le français !Le parcours d’Angelina et Philipp Ils sont arrivés à Paris, le 5 mars 2022 après un trajet en bus au départ de Varsovie. Avant la guerre en Ukraine, ils habitaient à a étudié le français à l’école, elle a pu profiter d’échanges linguistiques avec des correspondants du lycée Jean Monnet. Ces relations ont facilité leurs démarches pour être accueillies à Mortagne ville qu’Angelina avait visitée en 2008. Lutter contre l’illettrisme avec Lutille Présidée par François Carbonell, l’association intervient quotidiennement dans le Perche, le Pays d’Ouche et partiellement dans le Pays d’Auge sur 3 volets apprentissage voire réapprentissage du Français, soutien scolaire, FLE [Français, Langue Étrangère] en face à face avec le formateur ou en groupe », détaille Alain Bouvier, formateur à Lutille depuis un peu plus de 2 ans. Tout bénévole intéressé par l’enseignement du FLE sera le bienvenu pour prêter main-forte à l’encadrement déjà en place », met en exergue François Carbonell lors de l’assemblée générale du 31 mai dernier. Actuellement, 50 formateurs sont à pied d’œuvre pour assumer leurs fonctions au sein de Lutille. L’important est que l’association soit connue de tous, et ce, quelle que soit la condition sociale, des personnes très cultivées dans leur pays d’origine, peuvent recourir à Lutille pour apprendre et/ou perfectionner la langue française », rappelle le Président, avant d’ajouter nous avons atteint un record d’heures de formation ». La culture française est bien ancrée en Ukraine nous avons une grande bibliothèque française », confirme avec enthousiasme Angelina, directrice des achats dans son pays. Elle souhaiterait plutôt s’orienter sur la l’immédiat, elle devra encore patienter pour l’obtention des titres de séjour auprès de l’Office français de Protection des Réfugiés et Apatrides j’espère les avoir en août », se rassure-t-elle. Dans l’attente, elle travaille comme bénévole dans les associations qui les ont aidés lors de leur arrivée en France. À gauche, Angelina Ukrainienne suit les cours à Lutille avec Fariba à droite, Irfan a appris le Français au collège. ©Le PerchePour Philipp, qui vient d’un pays voisin de l’Ukraine il n’y a pas de langue dans sa culture », insiste Angelina. Il a commencé à apprendre le français en Ukraine. En tant que coach fitness, le français n’est pas vraiment sa priorité. Je suis content d’être en France et de continuer à apprendre le français », glisse-t-il en arborant un sourire. Il a choisi Lutille pour s’initier à la langue française et approfondir ses donc Véronique qui le prend en charge tous les lundis de 10 h à 12 h et Marie qui prend le relais tous les jeudis pendant 2 heures, au minimum. Deux heures de travail à la maison par semaine sont nécessaires pour réviser les cours de la du cours lundi 4 juillet, Véronique expliquait la façon de procéder lors de la première séance, j’ai fait un petit rappel de l’alphabet cyrillique, au départ deux apprenants assistaient aux cours, actuellement seulement Philipp persévère, ce qui ne peut être que bénéfique pour lui. Je commence le cours par des révisions afin de contrôler les acquis, ensuite j’enchaîne les exercices en décomposant les chiffres si besoin, et en apportant toutes les précisions utiles pour une meilleure compréhension et assimilation ».Une grande volonté d’apprendre se fait ressentir dans ces deux familles et également une très grande reconnaissance envers celles et ceux qui les ont accueillies et aidées à s’intégrer sur notre apprendre et progresser en français, contactez Lutille Tél. 02 33 73 98 63 ou courriel [email protected]Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Perche dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites. 21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 1819 Nous savons qu'elles sont horribles et coûteuses mais les guerres sont en plus d'une efficacité médiocre quand elles ne produisent pas carrément des résultats opposés à ceux ne parle pas des guerres menées par des tyrans ou des dictateurs de toutes sortes. Ils cumulent d'ailleurs le plus souvent ces deux caractéristiques. Non, je parle des guerres que nous avons pu considérer, au moment de la décision de les déclencher, comme nécessaires, voire justes. Bien sûr nous savons d'entrée qu'elles ne peuvent pas être propres, ne tuer que des méchants, nous savons qu'il y aura inévitablement des dégâts collatéraux. Hélas elles n'ont pas que ce en connaître le coût financier, sauf à être spécialiste ou à en faire l'étude, nous devinons tout de même qu'il est en plus du coût financier exorbitant et des innocentes victimes nous nous apercevons dans de nombreux cas que la guerre n'a servi à rien au regard des objectifs annoncés ! L'Afghanistan où les talibans sont toujours aussi présents, l'Irak où la chute de Saddam Hussein n'a pas apporté d'amélioration, sont des exemples frappants mais hélas pas les seuls, loin s'en faut !Alors l'idée que je veux mettre en avant est simple avant d'engager une prochaine guerre ou de poursuivre celles existantes, présumées justes et nécessaires, j'invite tous les décideurs à considérer l'alternative que j'évoque plus autrement une partie de l'argent dépensé pour faire la guerre. En proposant de n'utiliser qu'une partie, nous faisons une économie très utile dans la conjoncture actuelle. L'idée est la suivante au lieu d'attaquer un pays ennemi, aidons un maximum de sa population à le quitter et prenons les en charge, accueillons les ! Idée simple mais peut être pas simpliste, les avantages espérés et à mesurer sont les suivants - plus de personnes aidées- moins de victimes, je pense naturellement d'abord aux victimes innocentes- économie d'argent considérable- développement économique apporté par le travail des personnes sauvées, car contrairement à d'autres je suis convaincu que l'immigration est source de valeur ajoutée. Mais ceci est un autre sujet dont je veux bien débattre Gandhi avait raison, la non violence, en plus d'être honorable est bien plus efficace. En quatre mois de guerre, le chef de l'Etat français a déçu à plusieurs reprises les attentes de son homologue ukrainien. Franceinfo liste les sujets qui est loin le temps où, au début de la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron prenait des nouvelles quotidiennes de Volodymyr Zelensky. Les échanges téléphoniques entre le président français et son homologue ukrainien en tenue kaki se sont espacés. >> Guerre en Ukraine les dernières informations dans notre direct Il faut dire qu'entre Paris et Kiev, les sujets de désaccord se sont multipliés et que, plusieurs fois, le Français a déçu les attentes de l'Ukrainien. Sur l'adhésion à l'Union européenne, sur la manière de traiter avec Vladimir Poutine… Résultat après quatre mois de conflit, la cote de popularité du premier auprès du second est tombée bien bas. Alors que le locataire de l'Elysée s'est rendu en Ukraine pour la première fois depuis le début du conflit, jeudi 16 juin, franceinfo vous raconte comment les relations entre les deux dirigeants se sont refroidies. Une proposition de "communauté politique européenne" qui a déplu Lors de son discours devant le Parlement européen à Strasbourg le 9 mai, Emmanuel Macron, qui occupe jusqu'au 30 juin la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne, surprend tout le monde en annonçant la création d'une nouvelle structure institutionnelle la "communauté politique européenne". Plutôt qu'une adhésion pure et simple à l'Union européenne, le président français propose aux pays désireux de rejoindre l'UE une autre forme de coopération. Concrètement, cette organisation "permettrait aux nations européennes démocratiques adhérant à notre socle de valeurs de trouver un nouvel espace de coopération politique, de sécurité, de coopération", explique dans la foulée le chef de l'Etat français. Pour rassembler notre Europe dans la vérité de sa géographie, sur l'assise de ses valeurs démocratiques, l'Union européenne ne peut pas être la seule réponse. Pour structurer politiquement notre continent, je souhaite engager une réflexion sur une Communauté politique européenne. — Emmanuel Macron EmmanuelMacron May 9, 2022 Sans surprise, l'Ukraine, encore plus désireuse d'intégrer l'UE depuis que la Russie a envahi son territoire national, a pris ce message pour elle. Le jour même, Volodymyr Zelensky profite d'une rencontre à distance avec des étudiants français pour dire ce qu'il en pense. "On ne peut pas rester dans cette incertitude de manière constante. C'est comme une table où toute la famille est réunie, tu es invité, mais on ne t'a pas mis de chaise. C'est injuste, répète-t-il, en visioconférence. L'Ukraine respecte l'Union européenne, et nous voulons bénéficier du même respect." Le 17 mai, Emmanuel Macron tente de dissiper le malentendu. Il décroche son téléphone et appelle Volodymyr Zelensky pour lui confirmer que la demande d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne serait bel et bien étudiée lors du Conseil européen de juin "sur la base de l'avis qu'aura rendu la Commission européenne". Las, le mal est fait. "Le discours de M. Macron a été perçu par certains en Ukraine comme une sorte de refus de l'élargissement de l'UE, déclare l'ambassadeur d'Ukraine à Paris, Vadym Omelchenko, contacté par Le Monde le 19 mai. Il est important de préciser que nous ne voulons parler que du statut de candidat à ce stade. Ce serait un geste d'espoir. Nous savons que l'élargissement est un long chemin que nous sommes prêts à faire." Un désaccord sur le fait de ne pas "humilier" la Russie Ce n'est pas l'unique passage du discours du 9 mai du président français à avoir contrarié Kiev. Le même jour, Emmanuel Macron invite aussi à "ne jamais céder à la tentation ni de l'humiliation, ni de l'esprit de revanche". Comprendre à l'égard de la Russie. Rebelote un mois plus tard, le 3 juin, cette fois dans une interview accordée par Emmanuel Macron à la presse quotidienne régionale. "Il ne faut pas humilier la Russie pour que, le jour où les combats cesseront, nous puissions bâtir un chemin de sortie par les voies diplomatiques", redit le chef de l'Etat. "Les appels à éviter d'humilier la Russie ne peuvent qu'humilier la France ou tout autre pays. Car c'est la Russie qui s'humilie. Nous ferions tous mieux de nous concentrer sur la façon de remettre la Russie à sa place. Cela apportera la paix et sauvera des vies", rétorque le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba dans un tweet. Contacté par franceinfo, Alexander Query, journaliste français basé à Kiev, membre de la rédaction du journal ukrainien Kviv Independent, évoque lui aussi "un discours absolument inaudible, aujourd'hui en Ukraine", "tout simplement parce qu'au vu des cortèges d'atrocités et d'horreurs que les soldats russes infligent aujourd'hui aux Ukrainiennes et aux Ukrainiens, ne pas humilier la Russie est un discours qui est absolument incompréhensible pour les Ukrainiens." La phrase, jugée plus que malheureuse par beaucoup, y compris au sein de la diplomatie européenne, rappelle qu'Emmanuel Macron avait déjà froissé les Ukrainiens mi-avril en refusant d'employer le mot "génocide" pour qualifier l'invasion russe, comme venait de le faire le président américain Joe Biden. "Il faut être prudent avec les termes aujourd'hui parce que ce sont des peuples frères", s'était à l'époque justifié le locataire de l'Elysée. Mercredi 15 juin, c'est depuis le tarmac de la base de l'Otan en Roumanie, à Constanta, qu'Emmanuel Macron s'explique de nouveau en rappelant "la clarté" de la position française de soutien à l'Ukraine, "sans aucune complaisance" à l'égard de Moscou. "Dès le premier jour, la France a été claire pour dire que la Russie était l'agresseur et qu'elle menait une guerre contre l'Ukraine et son peuple et ne respectait ni l'intégrité territoriale ni la souveraineté de l'Ukraine. Nous l'avons condamnée avec beaucoup de fermeté dans toutes les instances internationales." Emmanuel Macron lors d'une visite officielle en Roumanie, le 15 juin 2022 Des appels à répétition avec Vladimir Poutine qui passent mal Les appels téléphoniques d'Emmanuel Macron à Vladimir Poutine, et la mise en scène qui va parfois avec les photos avec l'air grave, la barbe de trois jours, en sweat plutôt qu'en costume-cravate... ont le don d'agacer une partie des Ukrainiens. A commencer par le premier d'entre eux Volodymyr Zelensky. Dans une interview accordée le 12 mai à la chaîne de télévision italienne Rai 1, le président ukrainien s'offusque des tentatives de dialogue du président français avec son homologue russe. "Macron n'a pas besoin de faire de concessions diplomatiques, a-t-il regretté. Il ne faut pas chercher une porte de sortie pour la Russie, et Macron le fait en vain. ... Je sais qu'il voulait obtenir des résultats dans la médiation entre la Russie et l'Ukraine, mais il n'en a pas eu." C'est ainsi que le président français a depuis hérité d'un néologisme "macroner" "macronete" en ukrainien. Traduction "Faire semblant d'être très inquiet à propos d'une certaine situation, le montrer à tout le monde, mais ne rien faire en substance", lit-on ici et là dans la presse ukrainienne en ukrainien. Une visite en Ukraine qui a tardé à arriver Après quatre mois de guerre, la liste des dirigeants déjà venus physiquement apporter leur soutien à l'Ukraine est longue. Les Premiers ministres britannique, canadien, portugais, le chef de la diplomatie américaine, le président polonais et ceux des pays baltes, le président du Conseil européen, la présidente de la Commission européenne... Et Emmanuel Macron ? Alors que le président français assure la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne depuis début janvier, il a tardé à se rendre à Kiev. Ce n'est pourtant pas les appels du pied qui ont manqué. Fin mai, le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kouleba, lui rappelait une énième fois qu'il était "le bienvenu, peu importe quand." Et d'ajouter "Il serait bon qu'Emmanuel Macron vienne pendant la présidence française de l'UE" qui s'arrête le 30 juin. Jusqu'ici, le chef de l'Etat français avait toujours répondu "En temps utile, dans les conditions utiles, je ferai ce déplacement". Après des visites mardi et mercredi en Roumanie et en Moldavie, durant lesquelles il avait laissé planer le doute sur une visite en Ukraine, Emmanuel Macron a embarqué à bord d'un train spécial à destination de Kiev, dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 juin. Il est arrivé dans la capitale ukrainienne dans la matinée, en compagnie du chancelier allemand, Olaf Scholz, et du chef du gouvernement italien, Mario Draghi. "Nous portons un message d'unité" et "de soutien" au peuple ukrainien, a déclaré Emmanuel Macron à son arrivée à la gare. Il doit notamment s'entretenir avec Volodymyr Zelensky et se rendre "sur un site de guerre où des massacres ont été commis".

nous qui avons lutté dans toutes les guerres